14 septembre 2016 - danse 610

10h10, quai de Jemmapes, Paris 10e. Après une heure de discussions auprès de différents réfugiés et exilés, hommes, femmes, familles, tous très ouverts au dialogue, avec la proposition de partager une danse, il en ressort que, la situation étant si dure pour eux, il leur est difficile d’accepter d’être filmés dans une telle misère. Tawab, Saber et Abdul viennent d’Afghanistan. Ils me disent que s’ils avaient su ce qu’était l’Europe, ils n’auraient jamais quitté leur pays, en dépit de la situation tragique qu’ils y vivaient. Ils sont touchés par le projet et partants pour une danse. Mais Tawab et Saber ne peuvent pas montrer leur visage, de peur que ces images arrivent, par le web, jusqu’à leurs parents qui les croient heureux à Paris.

10:10 a.m., quai de Jemmapes, Paris 10th. After talking for an hour with a few refugees and exiles, men, woman and families, all very open to dialogue, with the proposal of sharing a dance, it shows that the situation being so hard, it is difficult to accept being filmed is such a bad situation. Tawab, Saber and Abdul come from Afghanistan. They say to me that if they would have known what Europe is, they would never have left their country, in spite of a very difficult situation. They are touched by the project and accept my dancing with them. But Tawab & Saber can’t show their faces, fearing that those images travel, by the web, to their parents that believe they are happy in Paris.