16 octobre 2016 - danse 642

11h43, Gentilly. Il fait encore assez doux pour laisser les portes ouvertes.

Mais aucune envie d’aller me balader : ça me navre qu’il y ait de nouveau, à Paris, une manif dite « pour tous » qui, contrairement à son intitulé, n ‘est que pour quelques uns. Il paraît que ce n’est pas le mariage gay qui poserait problème à ces militants, mais la question de la filiation. Il me semble qu’il y a tellement trop de cases, d’identités closes, de patriarcat, de filiations biologiques ou claniques qui régissent les fonctionnements mortifères du pouvoir hiérarchique, que la dernière des choses qu’il y ait a faire, c’est de militer pour qu’il y en ait davantage, pour revenir en arrière, à chaque fois que s’élargit un peu le champ de vision. Militer pour le pouvoir de certains au détriment de la liberté des autres, voilà qui me glace le sang.

11:43 a.m., Gentilly. The weather is still mild enough to leave the doors open.

But I have no wish to go out for a walk : it’s heartbreaking that there is one more demonstration in Paris « for all », that at the contrary of it’s title is just for some. It appears that the problem for those militants would not be the Gay Wedding but the question of filiation. It seems to me that there are so many boxes, closed identities, patriarchy, biological or clan filiation that rule the functioning of hierarchical power, that the last thing to do would be to demonstrate for more, to go backwards each time that the field of view widens a little. Demonstrate fore the power of some that restrict the freedom of others, this is really blood chilling.